Confinement : 6 choses a faire

23/03/2020 - 3 minutes pour lire
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Ça fait très exactement 9 jours que je ne suis pas sorti de chez moi. Heureusement, j’ai un jardin pour respirer un peu d’air frais de temps en temps.

J’essaye de respecter les consignes à la lettre et de ne pas m’improviser jogger alors que je n’ai pas fait de jogging depuis 2014.

Le risque c’est de finir par se coucher à 3h du matin, se lever à 11h et passer ses journées entières en pyjama.

Pour éviter d’en arriver là, voici mon plan d’action :

Garder le rythme

Habituellement je me couche vers 22h et me lève à 6h. Avec le changement d’heure qui se profile, il va être préférable de tenter de garder le rythme et de continuer ma routine matinale.

Je ne dois pas non plus céder à la facilité de trainer en pyjama toute la journée. Non ! Je garde le rythme comme si je sortais chaque jour.

J’organise un planning de travail

Les commandes ont clairement diminué c’est vrai mais il y a toujours un peu de travail à faire et généralement, plus on a de temps libre, plus on procrastine.

Je prévois un planning de travail par exemple tous les matins de 8h30 à 11h et après, vu la faible quantité de travail, je m’accorde le reste de la journée pour d’autres occupations.

Je garde le contact

Que ce soit sur le plan professionnel ou personnel, c’est très important de rester en contact.

Je ne me fais pas trop d’illusions, vu mon métier qui relève de l’investissement plus que du besoin de survie, je n’aurai que très peu de commandes sur les semaines à venir.

En revanche, rien ne m’empêche de garder le lien ou de créer du lien.

J’en profite pour m’occuper de mon chez moi

Ce tiroir que je n’ai jamais rangé, cet aquarium que je dois nettoyer ou encore cet arbre dont les branches sont tombées lors de la dernière tempête : autant de choses que je peux faire.

Il n’y a rien de pire que d’attendre que le temps passe, et une fois que tout cela sera fini se rendre compte qu’on n’a pas profité de ce temps.

On se plaint trop souvent dans notre société post-moderne de ne pas avoir assez de temps.

Bonne nouvelle : on en a plein.

Je passe du temps avec les miens

Malheureusement, je n’ai souvent que le week-end à accorder à mes enfants. Et encore, avec le cerveau en décompréssion de la semaine je n’en profite souvent pas.

Ce confinement est un peu comme une “pause” dans la vie. Il y a quelques semaines, je me lamentais que le temps passait trop vite et que rien ne pouvait l’arrêter alors que j’aurais bien eu besoin d’une pause.

Je l’ai et je veux en profiter.

Je me prépare

Personnellement, je ne sais pas de quoi demain sera fait. Est-ce que la vie va reprendre son court après quelques semaines ? Est-ce que cette épidémie va durer ? L’économie va-t-elle s’en remettre ?

Je ne suis pas infectiologue, pas économiste ni voyant. Je me prépare donc à toutes les éventualités mais je reste serein. Je sais que je fais ce que je peux dans les domaines que je maitrise, pour le reste, je m’en remets à Dieu.


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