J'ai (vraiment) testé les mind maps

20/01/2020 - 3 minutes pour lire
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Je l’avais essayé, je ne l’avais pas bien comprise, je l’ai boudée puis on me l’a expliquée.

Aujourd’hui je te parle de mind map (aussi appelée carte mentale ou carte heuristique).

Il y a une semaine j’ai eu la chance d’assister (du coin de l’oeil et d’une seule oreille) à une formation sur le mind mapping dispensée par une RH de chez Airbus (accessoirement nous sommes cousins).

J’étais toujours aussi sceptique sur la vraie utilité l’ayant déjà testée, je trouvais que c’était plus une perte de temps qu’autre chose. Une bonne liste bien ordonnée, voilà qui fait parfaitement l’affaire.

Malgré tout, quelques détails semblaient assez importants et je n’avais jamais essayé en appliquant précisement ces points qui étaient pourtant l’essentiel de la carte mentale.

Ma curiosité piquée, j’ai décidé d’essayer une nouvelle fois, en incluant ces nouveaux éléments, sur plusieurs sujets autour desquels je devais réflechir ou trouver des idées.

Mon cerveau a explosé en créativité !

Je n’ai pas passé le cap de les faire au feutre, ce qui est recommandé, mais j’utilise un logiciel sur mac, qui, je trouve respecte assez bien les règles que je détaille ensuite : Mindnode.

Mise en forme horizontale

Jusque là, toutes les fois où je l’avais utilisée, je mettais mon sujet principale à gauche, puis les thématiques à droite et les sous branches encore plus à droite.

En faisant ça, je perdais une grosse partie de l’intêret de la carte mentale : la vision d’ensemble.

Ce qui me génâit clairement, c’était d’avoir l’impression qu’il n’y avait pas un ordre de lecture logique.

J’ai appris qu’il y en avait un : on part d’en haut à droite puis on tourne dans le sens des aiguilles d’une montre.

Une fois la carte terminée, l’effet “compréhension globale du sujet” est innexplicable.

Un à 2 mots par noeuds

J’avais tendance à vouloir mettre des phrases entières et à être le plus détaillé possible à chaque noeud.

Procéder de cette façon rend la carte peu lisible et enferme complètement la créativité. Tout l’exercice réside justement dans une approche plus visuelle et créative. Limiter l’utilisation des mots permet de libérer la réflexion créative.

L’utilisation des couleurs

Un des avantages de la mind map, c’est d’utiliser à la fois sa capacité à raisonner et sa créativité.

Les couleurs stimulent cette partie et je trouve qu’elles aident beaucoup à la mémorisation. Il est important, je pense, de choisir les couleurs des branches et de ne pas laisser le logiciel choisir à notre place. Sinon, une partie de l’effet est perdu.

La encore une règle logique : on utilise une seule couleur par branche principale, pour facilité la lisibilité.

Dessins ou pictogrammes

Afin de faciliter la mémorisation visuelle et l’association d’idée, il est important d’utiliser des dessins ou des pictogrammes.

Pour le sujet central, il est même recommandé de ne mettre qu’un dessin plutôt en omettant complètement le titre.

Pour ma part, je vais essayer d’utiliser un pictogramme pour le sujet principal et un pour chacune des sous branches.

Aspect organique

C’est sur ce point en particulier qu’un certain nombre de logiciels (comme xmind) ne donne pas une expérience optimale.

Pour que la réflexion, la créativité et la mémorisation fonctionnent, la carte mentale doit avoir l’air le plus organique possible visuellement parlant.

Il faut, autant que possible, éviter les traits droits et les angles.

Si tu n’as jamais eu l’occasion de tester cette approche, je te recommande de l’essayer réellement en apprenant en amont à l’utiliser.


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